Emmanuelle Magnan vient en aide pour l’inventaire

Le Musée vivant des vieux métiers d’Argol assure la préservation de l’héritage immatériel en permettant la transmission au public des savoirs, ainsi qu’en recueillant les témoignages des anciens. La seconde mission du musée est de préserver l’héritage matériel breton. Et après un état des lieux effectué en 2019, il a été décidé d’entreprendre un vaste chantier : un projet d’inventaire. « D’abord, la réserve doit être réaménagée pour obtenir des conditions optimales de préservation de la collection et répondre aux normes élémentaires de protection aux risques de détérioration, précise Anne Roudaut secrétaire et responsable de l’inventaire ».

Quinze heures de route pour rejoindre Argol

Aussi, pour mener à bien cette opération d’envergure, le musée peut compter sur une stagiaire durant six mois : Emmanuelle Magnan, étudiante en master « Histoire et patrimoine », originaire d’un village de montagne d’Ardèche, Sceautres, est arrivée vendredi après quinze heures de route, dans son logement à Argol. Elle a démarré son stage ce lundi et le terminera à la mi-juillet. « J’ai toujours été entourée du monde agricole, je m’intéresse énormément au patrimoine et toutes les traditions, explique l’étudiante. J’ai auparavant travaillé sur l’inventaire au musée des Beaux-arts de Chambéry ».

Une mission rigoureuse

Même si de nombreux bénévoles ont déjà planché, depuis plusieurs mois, sur l’inventaire avant son arrivée, Emmanuelle devra trier, classer et marquer à l’encre indélébile tous les objets ou vêtements, les reconditionner en les protégeant et créer des fiches documentées. Un travail de longue haleine d’une équipe de passionnés, complémentaires dans leurs compétences, qui concerne la Bretagne, le Finistère, le secteur de la Presqu’Ile et ses larges environs. « Une aide de la Région et du Département a permis l’achat d’étagères, de caisses, etc, ». indique Marie-Alice Caugant, présidente du Musée.



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